Bande son du concert (source) :
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Arrangement d’Alain Chassande-Mottin
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est un poème latin médiéval qui est souvent considéré comme l’expression classique d’une nouvelle forme de piété, caractéristique de la fin du Moyen Âge. L’affliction en est le thème central, le croyant étant plus à même de ressentir la douleur humaine de Marie plutôt que celle de son fils crucifié mais de nature divine !
En larmes, près de la croix, et malgré sa douleur,
Elle était debout, la Mère du fils de Dieu.
Zoltán Kodály est le compositeur autrichien qui l’a mis en musique. Né en 1882 dans une famille de musicien, il devient ethnomusicologue et avec Béla Bartók, il recueille et publie une quantité considérable de chants traditionnels nationaux.
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de Johann Crüger, compositeur allemand autodidacte du XVIIe siecle. Il est l’auteur de nombreux chorals, motets et mélodies simples parmi lesquels «Jesu, meine Freude» utilisé par Jean-Sébastien Bach dans son motet éponyme. Interprété en 2018 par Vocabilis.
Autre interprétation par l’Aubade de Troyes en 2014 :
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est, au départ, une séquence médiévale du XIe siècle chantée durant la messe de Pâques.
À la victime de pâque, les chrétiens offrent un sacrifice de louange.
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À la Victime pascale, les chrétiens offrent un sacrifice de louanges.
L’Agneau a racheté les brebis ; le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec le Père.
La mort et la vie se sont affrontées en un duel admirable; le guide de la vie, bien que mort, règne vivant.
Dis-nous, Marie, ce que tu as vu en chemin?
J’ai vu le tombeau du Christ vivant et la gloire de sa résurrection,
Les anges témoins, le suaire et les vêtements.
Christ, notre espérance, est ressuscité, il précèdera les siens en Galilée.
Nous savons que le Christ est vraiment ressuscité des morts. Toi, Roi vainqueur,
aie pitié de nous.
Amen. Alleluia.
est la prière du « Notre Père », traduite et mise en rimes par Clément Marot et en mise en musique par Raphaël Passaquet. Interprété en 2018 par Vocabilis.
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d’après le Psaume 137(136), a été mis en musique par Charles Gounod. Ce Psaume raconte l’exile des juifs à Babylone suite à la conquête de Nabuchodonosor. Ce peuple loin de son temple refuse alors de chanter. Cette souffrance leur fait crier vengeance.
Malheur à toi, Babylone !
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Près du fleuve étranger conduits par nos vainqueurs,
nous nous sommes assis lassés de tant d’alarmes,
Ton souvenir Sion a vibré dans nos cœurs
et nous tournons vers toi
nos yeux remplis de larmes !Au saule incliné sur le bord,
notre harpe qui se balance,
Mêle à nos pleurs dans le silence,
la voix de son plaintif accord.Au sein de leurs impures fêtes
parmi leur autels détestés,
Nos tyrans nous ont dit :
chantez, chantez, les chants sacrés de nos prophètes.Seigneur, sous ce joug odieux,
séparés de nos lois antiques,
comment chanter tes saints cantiques,
loin du temple de nos aïeux.
Jérusalem, chère patrie.Que mon sang se glace en mes doigts,
que ma lèvre reste sans voix.
Jérusalem, Jérusalem, Jérusalem !Que ma lèvre reste sans voix.
Jérusalem, si je t’oublie.
Malheur à toi, fille de Babylone !Nous fuirons ton impur séjour.
Et l’éternel brisant ton trône
fera pâlir ton dernier jour !Tes ennemis, dans leur colère,
viendront de leurs bras triomphants,
à tes yeux briser sur la pierre
le front maudit de tes enfants.
Malheur à toi, fille de Babylone,
Malheur, malheur, malheur !
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est une pièce vocale composée en 1865 par Gabriel Fauré, alors qu’il n’était âgé que de 19 ans. Le texte écrit par Jean Racine est une paraphrase de l’hymne « Consors paterni luminis » datant du Moyen Âge qui était chantée au début des matines.
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Viva tutte le vezzose,
donne amabili graziose,
che non hanno crudeltà.Viva sempre, viva, viva,
che da loro sol deriva
la magior felicità.
Vivent toutes les belles femmes aimables,
gracieuses, qui n’ont pas de cruauté !
Qu’elles vivent toujours car d’elles seules
provient le plus grand bonheur.
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Le Grand Chœur chante « Brume » de Francine Cockenpot avec l’arrangement de Jacques Barathon, lors du concert « Amis de Mots » de la Passerelle 2015
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Stoyan Kralev et Vassil Kazandjiev :
La Venexiana : Continuer la lecture de « Sì, sì, ch’io v’amo – Claudio Monteverdi »
Regina Cæli interprété par le chœur hongrois « Capella Theresiana » sous la direction de György Merczel Continuer la lecture de « Regina Cæli – Cristóbal de Morales »
Concerto soave interprète « Clori Amorosa » à deux voix avec María Cristina Kiehr, soprane et Stephan MacLeod, baryton : Continuer la lecture de « Clori amorosa – Claudio Monteverdi »
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Ave, Ave verum Corpus natum
De Maria Virgine!
Vere passum immolatum
In cruce pro homine!
Cujus latus perforatum
Unda fluxit cum sanguine!
Esto, nobis, praegustatum,
In mortis examine.
Je te salue, vrai corps né
de la Vierge Marie,
Qui a vraiment souffert et avez été immolé
sur la croix pour l’homme,
Toi dont le côté transpercé
a laissé couler du sang et de l’eau.
Puissions nous te recevoir
dans l’heure de la mort.
Voici une interprétation de l’ensemble vocal et instrumental belge, Capilla Flamenca, jouée six demi-tons plus bas que la partition originale :
Continuer la lecture de « Ardant Amour – Roland de Lassus »
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de Jean-Baptiste Lully, compositeur du XVIIe siècle, qui a dominé la vie musicale en France à l’époque du roi Soleil et a eu une grande influence sur la musique européenne. Interprété par le grand choeur à Mauléon en 2017
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Répands, charmante nuit
Répands sur tous les yeux
De ta douceur, le calme et l’innocence.
Et ne laisse approcher de ces aimables lieux
Que les cœurs où la paix élit sa résidence.Tes ombres et ton silence
plus beaux que le plus beau jour
Offrent de doux moments
qu’on revivrait toujours.
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« Mississippi » est tiré de la comédie musicale Show Boat créée en 1927 à Broadway par le compositeur américain Jerome Kern. Ici, on retrouve l’adaptation française écrite par Lucien Boyer la même année. Ce chant traite de la condition des noirs du sud des États-Unis entre les années 1880 et 1920 malgré l’abolition de l’esclavage qui fût voté en 1865
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Tout le long du Mississippi,
nous travaillons le jour et la nuit
sous les yeux sévères de l’homme blanc
nous faisons un labeur accablant
Nous peinons, nous coltinons,
de lourds fardeaux, sur notre dos !
Pauvre noir dais ton devoir
subis ton sort jusqu’à la mort
Tout le long du Mississippi,
nous travaillons le jour et la nuit
Et il nous faudra toujours travailler
jusqu’au jour du jugement dernier.
Fleuve éternel roulant sous le ciel,
si tu nous disait tout ce que tu sais,
nous en saurions trop.
Tu roules sans dire un mot
et les pauvres gens,
les bons, les méchants,
les arbres, les fleurs,
les rives, les pleurs,
tout meurt tour à tour,
mais toi tu roules toujours.
Vous et moi, Dieu sait pourquoi
nous peinons, nous luttons, nous souffrons
sans espoir et sans savoir
si ce labeur cruel nous vaudra le ciel !
Mississippi, vieux Mississippi,
toi tu le sais mais tu n’en dis rien,
éternellement.
Là ver l’aurora (Pétrarque) est un madrigal profane à 4 voix, écrit par Giovanni Pierluigi da Palestrina en 1555
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Là ver’ l’aurora, che si dolce l’aura
al tempo novo suol movere i fiori,
et li augelletti incominciar lor versi,
si dolcemente i pensier’ dentro a l’alma
mover mi sento a chi li a tutti in forza,
che ritornar convenmi a le mie note
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Puis que de vous je n’ai autre visage,
Je m’en vais rendre ermite en un désert,
Pour prier dieu, si un autre vous sert,
Qu’autant que moi en votre honneur soit sage.Adieu amour, adieu gentil corps sage,
Adieu ce teint, adieu ces riants yeux:
Je n’ai pas eu de vous grand avantage:
Un moins aimant aura, peut être, mieux.
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Écoutez l’interprétation de la chorale « Matritum Cantat » donnée en 2007 en la cathédrale « castrense de las Fuerzas Armadas » à Madrid.
O Jesu Christe, miserere mei, (miserere,)
quum dolore langueo, quum dolore langueo.
Domine, Domine, Tu es spes mea.
Clamavi, clamavi ad Te.
Miserere, miserere mei,miserere mei.
Ô Jésus Christ, prends pitié de moi,
quand la douleur m’épuise.
Ô Seigneur, ô Seigneur, Tu es mon espérance!
J’ai crié, J’ai fait monter mon cri vers Toi!
Aie pitié, prends pitié de moi,
prends pitié de moi.
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Cipriano de Rore (1515 – ) est un compositeur franco-flamand. Établie en Italie à partir de 1542, il s’y fera remarquer en publiant ses premiers recueils de madrigaux et de motets. « Ancor che col partire », madrigal à 4 voix, sort en 1547 avec des paroles d’Alfonso d’Avalos nous contant son envie de partir pour goûter la joie du retour au bercail !
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Les reprises sont bien jouées à présent.
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Ancor che col partire
io mi sento morire,
partir vorrei ogn’ hor, ogni momento:
tant’ il piacer ch’io sento
de la vita ch’acquisto nel ritorno:
et cosi mill’ e mille volt’ il giorno
partir da voi vorrei:
tanto son dolci gli ritorni miei.
Bien que de partir
Je me sente mourir,
Partir j’aimerais, chaque heure, chaque instant
Tant de plaisir je ressens
De la vie acquise dans le retour,
Et ainsi mille et mille fois chaque jour,
Partir de vous je suis envieux
tant mes retours sont délicieux.
O magnum mysterium est une pièce grégorienne issue des matines de Noël dont Tomás Luis de Victoria a créé une polyphonie. Il publia ce chant à quatre voix en 1583 dans les « Libros de motetes y misas » avec entre autre « O vos omnes ».
Écoutez notre prestation de 2011 à la Passerelle :
Voici une liste de vidéos pour répéter. Attention, les premières vidéos intitulées « 4flats » sont 1 demi-ton plus haut et celles intitulées « 1sharp » sont à la bonne tonalité. De plus, le tempo n’est pas fixe avec des ralentissements en fin de phrase plus proche d’une interprétation en conditions réelles :
O Magnum Mysterium chanté par la Maîtrise de l’Académie Vocale de Paris. Les trois demoiselles devant sont les sopranos, le grand barbu du premier rang chante la voix alto, les ténors sont derrière les demoiselles et les basses, au fond à droite.
(les fichiers MIDI ne sont là que pour assimiler la mélodie. Ne prenez pas de mauvaises habitudes rythmiques en les écoutants)
O magnum mysterium
et admirabile sacramentum,
ut animalia viderent Dominum natum
jacentem in praesepio.
O beata Virgo, cujus viscera meruerunt
portare Dominum Jesum Christum.
Alleluia!
Ô grand mystère,et admirable sacrement,que les êtres vivants voient le Seigneur nouveau-né,couché dans une crèche.Ô bienheureuse Vierge, dont les entrailles ont méritéde porter le Seigneur Christ.Alléluia !
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