Viva tutte le vezzose,
donne amabili graziose,
che non hanno crudeltà.
Viva sempre, viva, viva,
che da loro sol deriva
la magior felicità.
Traduction :
Vivent toutes les belles femmes aimables,
gracieuses, qui n’ont pas de cruauté !
Qu’elles vivent toujours car d’elles seules
provient le plus grand bonheur.
Ave, Ave verum Corpus natum De Maria Virgine! Vere passum immolatum In cruce pro homine! Cujus latus perforatum Unda fluxit cum sanguine! Esto, nobis, praegustatum, In mortis examine.
Traduction :
Je te salue, vrai corps né de la Vierge Marie, Qui a vraiment souffert et avez été immolé sur la croix pour l’homme, Toi dont le côté transpercé a laissé couler du sang et de l’eau. Puissions nous te recevoir dans l’heure de la mort.
de Jean-Baptiste Lully, compositeur du XVIIe siècle, qui a dominé la vie musicale en France à l’époque du roi Soleil et a eu une grande influence sur la musique européenne. Interprété par le grand choeur à Mauléon en 2017
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Texte:
Répands, charmante nuit
Répands sur tous les yeux
De ta douceur, le calme et l’innocence.
Et ne laisse approcher de ces aimables lieux
Que les cœurs où la paix élit sa résidence.
Tes ombres et ton silence
plus beaux que le plus beau jour
Offrent de doux moments
qu’on revivrait toujours.
« Mississippi » est tiré de la comédie musicale Show Boat créée en 1927 à Broadway par le compositeur américain Jerome Kern. Ici, on retrouve l’adaptation française écrite par Lucien Boyer la même année. Ce chant traite de la condition des noirs du sud des États-Unis entre les années 1880 et 1920 malgré l’abolition de l’esclavage qui fût voté en 1865
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Partition
Texte:
Tout le long du Mississippi,
nous travaillons le jour et la nuit
sous les yeux sévères de l’homme blanc
nous faisons un labeur accablant
Nous peinons, nous coltinons,
de lourds fardeaux, sur notre dos !
Pauvre noir dais ton devoir
subis ton sort jusqu’à la mort
Tout le long du Mississippi,
nous travaillons le jour et la nuit
Et il nous faudra toujours travailler
jusqu’au jour du jugement dernier.
Fleuve éternel roulant sous le ciel,
si tu nous disait tout ce que tu sais,
nous en saurions trop.
Tu roules sans dire un mot
et les pauvres gens,
les bons, les méchants,
les arbres, les fleurs,
les rives, les pleurs,
tout meurt tour à tour,
mais toi tu roules toujours.
Vous et moi, Dieu sait pourquoi
nous peinons, nous luttons, nous souffrons
sans espoir et sans savoir
si ce labeur cruel nous vaudra le ciel !
Mississippi, vieux Mississippi,
toi tu le sais mais tu n’en dis rien,
éternellement.
Là ver’ l’aurora, che si dolce l’aura
al tempo novo suol movere i fiori,
et li augelletti incominciar lor versi,
si dolcemente i pensier’ dentro a l’alma
mover mi sento a chi li a tutti in forza,
che ritornar convenmi a le mie note
Puis que de vous je n’ai autre visage,
Je m’en vais rendre ermite en un désert,
Pour prier dieu, si un autre vous sert,
Qu’autant que moi en votre honneur soit sage.
Adieu amour, adieu gentil corps sage,
Adieu ce teint, adieu ces riants yeux:
Je n’ai pas eu de vous grand avantage:
Un moins aimant aura, peut être, mieux.
O Jesu Christe, miserere mei, (miserere,)
quum dolore langueo, quum dolore langueo.
Domine, Domine, Tu es spes mea.
Clamavi, clamavi ad Te.
Miserere, miserere mei,miserere mei.
Traduction :
Ô Jésus Christ, prends pitié de moi,
quand la douleur m’épuise.
Ô Seigneur, ô Seigneur, Tu es mon espérance!
J’ai crié, J’ai fait monter mon cri vers Toi!
Aie pitié, prends pitié de moi,
prends pitié de moi.
Cipriano de Rore (1515 – ) est un compositeur franco-flamand. Établie en Italie à partir de 1542, il s’y fera remarquer en publiant ses premiers recueils de madrigaux et de motets. « Ancor che col partire », madrigal à 4 voix, sort en 1547 avec des paroles d’Alfonso d’Avalos nous contant son envie de partir pour goûter la joie du retour au bercail !
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Les reprises sont bien jouées à présent.
Partition
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Texte :
Ancor che col partire
io mi sento morire,
partir vorrei ogn’ hor, ogni momento:
tant’ il piacer ch’io sento
de la vita ch’acquisto nel ritorno:
et cosi mill’ e mille volt’ il giorno
partir da voi vorrei:
tanto son dolci gli ritorni miei.
Traduction :
Bien que de partir
Je me sente mourir,
Partir j’aimerais, chaque heure, chaque instant
Tant de plaisir je ressens
De la vie acquise dans le retour,
Et ainsi mille et mille fois chaque jour,
Partir de vous je suis envieux
tant mes retours sont délicieux.
Écoutez notre prestation de 2011 à la Passerelle :
Voici une liste de vidéos pour répéter. Attention, les premières vidéos intitulées « 4flats » sont 1 demi-ton plus haut et celles intitulées « 1sharp » sont à la bonne tonalité. De plus, le tempo n’est pas fixe avec des ralentissements en fin de phrase plus proche d’une interprétation en conditions réelles :
O Magnum Mysterium chanté par la Maîtrise de l’Académie Vocale de Paris. Les trois demoiselles devant sont les sopranos, le grand barbu du premier rang chante la voix alto, les ténors sont derrière les demoiselles et les basses, au fond à droite.
(les fichiers MIDI ne sont là que pour assimiler la mélodie. Ne prenez pas de mauvaises habitudes rythmiques en les écoutants)
Texte:
O magnum mysterium
et admirabile sacramentum,
ut animalia viderent Dominum natum
jacentem in praesepio.
O beata Virgo, cujus viscera meruerunt
portare Dominum Jesum Christum.
Alleluia!
Traduction :
Ô grand mystère,
et admirable sacrement,
que les êtres vivants voient le Seigneur nouveau-né,
couché dans une crèche.
Ô bienheureuse Vierge, dont les entrailles ont mérité
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