L’ensemble Alauda et Chant’Ô Vent à La Chapelle Saint-Laurent

Voici la restitution du concert du 1er février 2015 en l’église Saint Laurent de la Chapelle-Saint-Laurent.

En première partie, la chorale Chant’Ô Vent a interprété un répertoire contemporain sous la direction de Jean-Louis Potiron, avec Francis Tempereau à l’orgue et Jean-Michel Pélerin aux percussions. En deuxième partie, l’auditoire s’est pris à voyager à travers  notre programme « Amis de Mots » que nous donnions pour la troisième fois avec l’excellente Marion Chommaux au piano Continuer la lecture de « L’ensemble Alauda et Chant’Ô Vent à La Chapelle Saint-Laurent »

CONCERTS – Amis de mots

Nuage amis de mots
Cette année, retrouvez un programme original faisant la part belle aux Mots. Vous allez découvrir comment leur sens, leur non sens parfois, enrichissent les œuvres musicales que nous allons vous interpréter. David Rambaut, notre chef de chœur, vous l’explique ici.

A vos agenda donc :

La Passerelle 2015

DIMANCHE 25 JANVIER 2015 15h00 à MAULÉON

Notre concert annuel de la Passerelle avec Fantaisie

La Chapelle-Saint-Laurent
Église de la Chapelle-St-Laurent

DIMANCHE 1ER FÉVRIER 2015 15h00 en l’église St Laurent

La chorale CHANT’ô VENT, dirigée par Jean-Louis Potiron et accompagnée à l’orgue par Francis Tempéreau, nous accueille chez elle, à la Chapelle-Saint-Laurent. Nous y interprétons une partie de notre programme ainsi que quelques chants en communs.

29 et 30 Novembre : 4e festival À portée de voix

Soyez nombreux à nous retrouvez dimanche à 18h30 en l’espace culturel Tessallis de La Tessoualle.

Calculez votre itinéraire  –  Retrouvez et partagez l’événement sur facebook !

Nous vous y proposerons quelques extraits de notre nouveau programme « Amis de Mots » dans le carde du festival « À portée de voix » organisé par Canta’Tess. Lors de ce week-end, vous pourrez profiter entre autres, du chœur d’hommes Les Doux-Hommes de Beaupréau et du chœur mixte Les Ségui’Singers de La Séguinière. Toutes les infos dans Synergences hebdo n°353 :

Article Canta'Tess : 4e festival À portée de voix dans Synergences hebdo n°353 - novembre
Article Canta’Tess : 4e festival À portée de voix dans Synergences hebdo n°353 – novembre

 

Amis de Mots

Cette année, au travers de notre programme, nous voulons interroger les rapports qui existent entre les textes et la musique, ces deux éléments étant l’essence du chant choral. Comment les compositeurs se confrontent-ils aux paroles qu’ils doivent mettre en musique ? Vont-ils renforcer celles-ci par celle-là, vont-ils au contraire s’en éloigner, s’y opposer… ?Nuage amis de mots

Franz Schubert

Notre programme commence par « 4 motets de la Passion » de Franz Schubert. Aujourd’hui, un motet désigne toute pièce religieuse qui n’appartient pas à l’ordinaire de la messe. Il tient son origine des moines du moyen–âge qui cherchaient à retenir les vocalises qui ornaient leurs chants. La plupart du temps, ils devaient les apprendre par cœur. Ils ont alors utilisé un moyen mnémotechnique qui a consisté à ajouter des « petits mots » (motets) à la mélodie qui originellement se déroulait sur une voyelle. Dans l’exemple du motet anonyme « Prenez y garde », du XIIème au XIVème siècle cette technique a permis de développer la polyphonie en juxtaposant des mélodies sur une teneur liturgique donnée.

Au XVIème siècle, dans la dernière partie de la Renaissance les compositeurs ont écrit des musiques sur leurs propres textes ou empruntés à des poètes renommés comme Clément Marot, Pierre de Ronsard. Ces textes pouvaient être légers et aller jusqu’à la grivoiserie. Cette « Chanson française » comme elle sera nommée, illustre le souci des compositeurs à vouloir que leur musique soit une illustration du texte. En cela, elle préfigurera le madrigal italien et anglais de la toute fin du XVIème et du début du XVIIème siècle. Nous écouterons trois exemples qui montrent comment Claudin de Sermisy, Pierre Certon et Clément Janequin illustrent un phénomène social véhiculé par les mots : le qu’en dira-t-on. Seront enchaînées les chansons polyphoniques suivantes : « Vous perdez temps de me dire du mal d’elle », « La, la, la, je ne l’ose dire » et « On vous est allé rapporter ».

Roland de LassusToujours à la fin de la Renaissance, dans « Verbum Caro », Roland de Lassus s’est confronté musicalement à un mystère décrit au début de l’Évangile de Jean où le verbe s’est fait chair. Ainsi, les mots pourraient être incarnés. Voyons comment cette incarnation est traduite en musique.

Benedetto MarcelloMarcello Benedetto, vers 1715, composera lui une musique sur le Psaume XVIII où les cieux narrent la gloire du tout-puissant : « I cieli immensi narranno ».

Bernard LallementRedescendons sur terre avec un chant traditionnel du Nivernais harmonisé par Bernard Lallement où une mère demande prosaïquement à sa fille, « Dis-moi ma fille veux-tu z’un bonnet ? ». Nous sentirons alors combien le chant traditionnel de France est ancré dans la danse et dans la terre.

Les trois pièces que nous interpréterons ensuite peuvent à certains moments confiner au vertige. Comment illustrer musicalement le non-sens et le surréalisme ?

Jacques Barathon

Prenons l’exemple de Jacques Barathon, un Deux-Sévrien qui a mis en musique un texte d’Alphonse Allais, « Tout au fond ».

William BillingsDéjà vers 1780 William Billings dans « Jargon » se confronte de manière très intéressante à un texte rejetant l’harmonie et glorifiant la dissonance. Deux par deux les voix restent consonantes, toutes ensembles aboutissent-elles au chaos cacophonique ? A vous de voir.

Avec André Minvielle et ensuite avec Étienne Perruchon, nous atteignons le degré, ultime selon les uns, ou zéro pour d’autres, du langage. En effet, tous les deux inventent une langue qu’ils sont seuls à comprendre. Dans « Paradina », nous assistons à une sorte de combat entre chaque voix. Certaines étant mesurées en deux noires par mesures et les autres en trois. Cependant André Minvielle arrive à construire un équilibre polyphonique et polyrythmique certes difficile à conserver. « Paradina » sera suivi d’ « Amis de Mots », pièce d’André Minvielle qui a donné son titre à notre programme. Ici comme dans d’autres pièces, l’auteur-compositeur joue avec les mots et leur musique pour livrer un discours qui peut prendre plusieurs sens pour l’auditeur

DogoraÉtienne Perruchon est un poème symphonique écrit par Étienne Perruchon. Voyons ce qu’il en dit : « J’ai toujours été attentif au rapport entre le texte et la musique. La musicalité des mots m’importe, elle induit un sens à elle seule. C’est pourquoi, après avoir travaillé sur des chansons avec des paroliers, sur des contes mis en musique et sur bien d’autres choses, j’ai fini par inventer un langage imaginaire qui regrouperait toutes les influences vocales européennes au sens le plus large du terme. Je me suis inspiré de toutes les consonances pour générer un langage imaginaire, un « trompe-l’oreille ». La mélodie des mots devait être si forte qu’elle donnerait un sens aux phrases. J’ai construit des refrains, des couplets, des leitmotivs qui reviennent comme des mots-clés pour former un discours cohérent qui puisse se lire comme un vrai langage. Le Dogorien permet aux chanteurs et aux auditeurs de toutes confessions et de toutes cultures de mettre un sens personnel et universel à ces chants. »

Patrice LeconteQuand, en 2004 le réalisateur Patrice Leconte à découvert DOGORA dans sa première version de 28 minutes de 2000, Étienne Perruchon lui a fait part de son rêve d’associer des images à cette musique. L’enthousiasme du réalisateur pour l’œuvre n’a fait qu’accentuer ce désir. Décision était prise qu’un film pourrait être fait si l’œuvre était réécrite pour qu’elle dure 70 minutes. Ce sera un film musical sans acteur et sans scénario avec pour seul guide la musique.

Nous en donnerons des extraits a capella : Kourni, Dogora, Koshni, Viniashto Mi, La Vidjamé, Donia et Souchänishka.

David Rambaut

Eclats de Voix à 20 ans !!!

Festival Éclats de voixLe festival Eclats de Voix va fêter ses 20 ans. Nous y participons bien évidemment !!!

article 25092014 Stage Gospel

Retrouvez le programme complet sur le site du festival.

Programme 2014 – 2015

L’ Ensemble Alauda poursuit sa participation avec OVIA sur le thème des musiques de film : le 28 septembre nous chanterons avec d’autres chœurs à Jaunay-Clan près de Poitiers.

 

Nous serons également présents sur le festival Eclats de Voix qui va fêter ses 20 ans :

  • Le vendredi 3 Octobre à partir de 18h sur le marché de Nueil-Les-Aubiers, l’ensemble Fantaisie vous invite à voyager entre chansons médiévales et musique renaissance anglaise teintée de couleurs irlandaises !
  • Le dimanche 5 Octobre, 16h, à la Passerelle de Mauléon, Concert inaugural « Éclats de Gospel » offert par le Conservatoire de Musique du Bocage Bressuirais.
  • Le vendredi 10 Octobre à la Griotte à Cerizay, Anne Baquet partagera la scène avec Vocabilis en première partie de son récital.

 

Nous présenterons notre nouveau programme lors des événements suivants:

  • Le dimanche 30 Novembre 2014 à 16h30 dans le cadre du festival « A portée de Voix » de La Tessoualle organisé par CANTA’ TESS
  • Le dimanche 25 janvier 2015 lors de notre concert annuel à la Passerelle de Mauléon
  • Le dimanche 1er février 2015 à la Chapelle St Laurent avec la chorale chant’ôVent
  • Le dimanche 8 février 2015 en l’église Saint-Melaine à Nueil-les-Aubiers

Concerts avec OVIA

L’Orchestre à Vent Inter-Associations a initié un rassemblement de chorales du secteur pour donner deux concerts les 17 et 18 Mai 2014. Plus de 180 choristes et 50 musiciens vont jouer pour le plaisir de vos ouïes un programme inspiré des plus beaux thèmes du cinéma !

180 choristes de :

50 musiciens d’OVIA

 

Prenez vos agendas :

LA CHÂTAIGNERAIE, le Samedi 17 mai 2014 à 21h, Salle des Silènes

BRESSUIRE, le Dimanche 18 mai 2014 à 16h à Bocapôle

JAUNAY-CLAN, le 28 septembre 2014 à 16h30 à l’Agora

Tarifs : Adultes : 7€ / Gratuit -18 ans

[REC] Cap au nord – Église de la Trinité 2013